LULU ET LOUISE LA TOUTE PETITE AGENCE QUI FAIT TOUT COMME LES GRANDES
IDEE #5 Une logique "user centric" pour l'accès à l'information digitale
Cette idée, nous ne sommes pas les premiers à l'avoir eue. Mais là du coup, on a envie d'en faire un vrai coup de gueule. Explication.
C'est lundi (même si, en fait, c'est jeudi). Je dois trouver une information sur un sujet précis. Et comme tout bon citoyen responsable, je souhaite croiser mes sources (et des sources fiables) pour avoir une visibilité correcte sur ledit sujet.
Comme je suis Geek depuis toute petite, et à vrai dire comme je n'ai pas vraiment le choix, je google-ise mon thème, et tombe naturellement sur plusieurs articles émanant de plusieurs titres de presse tout à fait sérieux. Cool.
Mais voilà, parce que l'accès aux articles est payant (ce qui est bien naturel, il faut bien manger ma pauv' Lucette), je me trouve bloquée dans ma recherche parce que quand je clique sur la plupart d'entre eux, le truc me dit gentiment, mais fermement quand même : "Cette page est réservée aux abonnés.". D'accord.
Alors là, je n'ai pas le choix : en gros, le canard en question n'acceptera de me donner un accès à son info que si je m'engage sur 12 mois, 13 numéros, et le guide annuel gratuit.
Et donc je me dis : "Mais que font les diffuseurs de presse ?". Et comme je me le dis, je contacte illico un diffuseur de presse en ligne pour lui parler de ce problème majeur du lundi matin.
MOI - "Et pourquoi vous ne rassemblez pas les éditeurs de presse et leurs titres pour des abonnements globaux ? On s'abonne à l'ensemble des titres, et on peut consulter indifféremment les différents titres suivant nos besoins, et non le nom qui est écrit dessus."
LUI - "Bonne idée, me répond-il illico (et au passage, comme il est gentil, il me remercie de lui avoir proposé l'idée). cetge idée, je l'ai déjà eue. Mais ils sont très réticents. Certains ne pourraient même pas le faire en raison des accords de droits avec les journalistes et les autres préfèrent vendre leur publication numérique comme le papier (surtout pour leurs annonceurs)..."
Cette petite aventure au pays des utilisateurs de médias digitaux me pousse à quelques conclusions. Entre autres.
1/Les éditeurs n'ont toujours pas compris ce qu'est un consommateur d'informations en 2013.
2/Les éditeurs n'ont toujours pas compris à quoi servait le web, et autres technologies digitales.
3/Vu la situation actuelle de la presse, il y a urgence.